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Fiat est la marque Stellantis la plus vendue au monde

ChristianKas / 25 février 2024
fiat panda

Fiat a vendu pas moins de 1,35 million de voitures dans le monde l’année dernière. C’était seulement 12 % de plus qu’en 2022, lorsqu’elle était également la plus grande marque de Stellantis. 

Dans son pays d’origine, l’Italie, Fiat était leader du marché avec une part de marché de 12,8 pour cent, et en Turquie (15,7 pour cent), Fiat était également le plus grand en 2023. En Algérie, pas moins de 78,6 pour cent de toutes les voitures neuves immatriculées étaient de la marque italienne. 

Fiat est sans aucun doute plus satisfait de ses résultats au Brésil. Avec une part de marché énorme de 21,8 pour cent, elle était également leader sur un marché automobile beaucoup plus vaste. Au Brésil, la Strada, qui n’est pas disponible ici, était le modèle le plus populaire.

Fiat a vendu 542 000 voitures dans toute l’Amérique du Sud en 2023. Soit plus d’un demi-million. C’est plus de 45 000 de plus qu’en 2022. Au Brésil, Fiat a vendu pas moins de 140 200 berlines et, attendez, 172 000 pickups. Fiat propose deux pick-up au menu. 

Il ne s’agit pas de modèles de type Ford F-150 ou Chevrolet Silverado, mais de modèles beaucoup plus petits : le Strada et le Toro. La Strada, concurrente de la Volkswagen Saviero, s’est vendue à pas moins de 120 600 unités. En tout cas, la gamme brésilienne Fiat est intéressante. 

Il vend d’innombrables modèles comme le Mobi, Argo, Cronos, Pulse, Fastback et les Strada et Toro susmentionnés. Elle y vend également la 500e électrique.

Par ailleurs – Les Japonais ne veulent toujours pas de voitures électriques ou rechargeables (véhicules rechargeables)

En 2023, le seul pays développé et grand marché automobile qui continue de se détourner des véhicules rechargeables sera le Japon. Les raisons sont multiples, mais la « faute » incombe avant tout à Toyota.

Les Américains, pourtant accros au moteur thermique et à tout le pétrole et le gaz, ont en partie cédé aux sirènes des véhicules électriques. En 2023, la part des véhicules électriques dans les ventes de véhicules neufs atteindra 8 %. Un sans précédent certes, qui devrait toutefois être tempéré par une réduction de cadence en fin d’année. 

Mais cela reste une bonne performance par rapport au marché japonais, qui boude tout ce qui est branché : les hybrides rechargeables et, bien sûr, l’électrique. L’année dernière, les voitures électriques représentaient à peine 2 % des ventes au Japon. 

Deux fois plus qu’en 2022, mais la part de marché reste anormalement faible dans un marché qui, on le rappelle, se situe toujours à 4 millions d’unités par an.

Il y a donc une énorme marge de progression pour les constructeurs, mais le Japon étant historiquement un pays d’exportation automobile plutôt que d’importation (même si le Japon était dépassé par la Chine en 2023), il est très difficile pour les marques européennes ou américaines de percer sur le marché du site. 

Ils ne représentent que 6% des ventes au Japon. « Rappelons que 1 % du marché japonais correspond à 40 000 voitures, ce qu’aucun modèle étranger 100 % électrique ne peut raisonnablement réaliser », précise Inovev.

Quand Toyota déménage…

8 des 10 meilleures ventes de voitures au Japon en 2023 sont des Toyota. Les deux autres sont une Honda (Freed) et une Nissan (Note). Les Japonais sont particulièrement chauvins, ce qui explique la difficulté qu’ont nos constructeurs à s’y implanter. 

Mais c’est aussi la raison pour laquelle les électriques ne sont pas vendus au Japon : les marques locales n’en proposent pas, ou très peu ! Toyota, leader incontesté du marché japonais, ne dispose pour l’instant que du bZ4X, et celui-ci est insuffisant (et peut-être un peu gros) pour réussir à faire évoluer la part de marché des véhicules électriques.

La faiblesse de l’offre japonaise de véhicules électriques n’explique pas tout. Le Japon est un pays qui mise gros sur l’hydrogène depuis plusieurs années, avec des partenaires comme l’Australie. 

Recharger un véhicule est encore loin d’être un geste habituel pour les Japonais, dont beaucoup vivent dans des zones densément peuplées où l’accès à une prise est tout sauf évident. Il faut donc tout faire, tant du côté des constructeurs que des infrastructures.