Les amateurs traditionnels de BMW ont de quoi se plaindre de « leur » marque, mais la BMW M2 offre beaucoup de confort sur quatre roues.
Cette BMW du conducteur ultime deviendra encore plus ultime car la BMW M2 CS arrive.
Véhicules électriques polarisants, calandres énormes, SUV gigantesques et berlines à traction avant : les amateurs conservateurs de BMW ont eu l’embarras du choix ces dernières années. Heureusement, au milieu de tout cela – remarquez, assez réussi – de nouveautés, il existe encore un refuge, et il s’appelle la BMW M2.
Une carrosserie compacte de coupé à deux portes, une propulsion arrière, un fantastique six cylindres et, si nécessaire, une boîte de vitesses manuelle font de cette BMW la BMW qu’une BMW peut l’être, et cela en 2024.
Et parce que pour beaucoup, cela ne suffit pas, BMW propose, comme auparavant, une version exagérée de ce merveilleux volant : le BMW M2 CS. Soyons honnêtes : si les Allemands avaient simplement laissé de côté le matériel de camouflage, ces photos ne nous seraient peut-être même pas parvenues.
Après tout, la grande nouveauté ici n’est pas optique, même si nous repérons un aileron arrière en « queue de canard » original, et le M2 CS aura sans aucun doute des roues différentes, plus de carbone et peut-être un séparateur supplémentaire ici et là.
Ce qui compte cependant, c’est le sous-cutané. La M2 CS est traditionnellement (encore) plus destinée à un usage sportif sérieux, également sur piste. Puisque le précédent M2 CS était 40 ch plus puissant que le M2 Competition de l’époque, et que le M2 actuel délivre déjà 460 ch sous sa forme normale, la limite des 500 ch est en vue pour le bloc S58 sous le capot de ce monstre. Cela prendra du temps. Selon le blog BMW, habituellement bien informé, la M2 CS serait prévue pour 2025.
Par ailleurs – Audi a passé trois ans sans vraiment de grandes nouvelles
Depuis le quatrième trimestre, Audi n’a rien eu de nouveau à apporter sur le marché. Mais les mois à venir s’annoncent particulièrement chargés. Le retour de la marque sur les bagues ?
La dernière alerte email d’Audi dans notre boîte de réception concernait le deuxième trimestre avec la mise à jour du système d’infodivertissement. Cela signifie que les derniers mois ont été plutôt calmes du côté d’Ingolstadt, qui n’a pas connu de lancement majeur depuis fin 2021.
C’était à l’époque de l’arrivée du Q4 e-tron, un SUV compact qui faisait référence d’espoir pour Audi, qui entamait alors sa transformation électrique. Mais les ventes restent pour l’instant limitées en Europe. Hormis le Q4, Audi n’a lancé que des restylages et des mises à jour de modèles déjà existants.
Trois ans, c’est long à une époque où tout doit être renouvelé en une heure. Les dirigeants de l’automobile mettent désormais la pression sur leurs équipes pour accélérer le rythme des changements de génération de véhicules, tant en amont du développement qu’en fin de processus de production.
Audi a-t-elle raté le train ? Pas vraiment. Ce qui a particulièrement plombé Audi, c’est ce retard de près de deux ans pour le Q6 e-tron, plombé par des soucis internes au sein du groupe Volkswagen sur fond de conception de plateforme et de logiciel.
Le fabricant aux anneaux était donc dans une période que l’on qualifierait de creuse, mais qui va laisser place à une vague de nouveautés.
Audi a décidé de revoir la hiérarchie de ses gammes : nombres pairs pour les modèles électrifiés, nombres impairs pour les thermiques. L’Audi A4 deviendra donc l’A5 pour laisser la place à une future A4 e-tron, que l’on ne découvrira qu’en 2026, qui aura tant à affronter avec la berline Mercedes EQA et la BMW Neue Klasse.
L’actuel Q8 thermique deviendra le Q7 Sportback, tandis que le Q7 aura droit à un restylage pour durer jusqu’en 2026, tout comme l’A3, qui connaîtra sa traditionnelle mise à jour à mi-parcours. Un autre modèle qui changera de nom est l’A6, qui deviendra l’A7 en 2025 avec ses versions Sportback et Avant.
Mais la grande nouveauté sera la toute nouvelle gamme « 6 » avec les A6 e-tron Avant et Sportback, accompagnées du Q6 e-tron. Ces modèles s’appuieront sur la plateforme EPI partagée avec Porsche, qui l’utilise déjà sur le tout nouveau Macan électrique.