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L’Explorer 2025 amélioré de Ford dévoilé avec les dernières technologies

ChristianKas / 5 février 2024
Ford Explorer

Ford vient de lancer le SUV Explorer 2025 amélioré aux États-Unis, et il intègre désormais certaines des dernières technologies proposées par le constructeur automobile américain. Il arrivera chez les concessionnaires au deuxième trimestre 2024.

Pour commencer, le Ford Explorer présente une face avant considérablement raffinée. La calandre s’est considérablement agrandie et est plus large en haut et en bas qu’auparavant. Ce dernier signifie qu’il y a moins d’espace pour les phares, ils sont donc désormais légèrement plus étroits. 

Cependant, ils sont légèrement plus élevés dans les coins qu’auparavant. Ford n’a pas non plus été doux avec le crayon à dessin à l’arrière. L’Explorer présente une toute nouvelle disposition du hayon arrière avec une découpe plus simple pour la plaque d’immatriculation. 

Ce qui est encore plus frappant, c’est que les feux arrière s’étendent désormais jusqu’au hayon et sont connectés optiquement. Le nom du modèle est écrit au milieu de cette pièce de connexion.

Le vent du changement souffle également fort à l’intérieur du Ford Explorer. Il dispose d’un tout nouveau tableau de bord, avec des lignes un peu plus calmes qu’auparavant. 

L’écran d’infodivertissement orienté verticalement a également été supprimé. Vous trouverez désormais un écran de 13,2 pouces placé horizontalement. La climatisation est désormais également contrôlée via l’écran.

L’Explorer 2025 est livré avec une quantité décente d’équipements standard. Les acheteurs bénéficieront de sièges avant chauffants, d’un siège conducteur à réglage électrique en 10 directions, d’Apple CarPlay et d’Android Auto sans fil, de huit ports USB dont deux dans la troisième rangée, de trois ports 12 volts, d’un hayon électrique, d’un Ford Co-Pilot 360 et de LED.

L’Explorer mis à jour est propulsé par un quatre cylindres 2,3 de 304 ch ou un V6 3,0 de 406 ch, qui envoie sa puissance aux roues arrière ou aux quatre roues via une transmission automatique à dix vitesses.

Par ailleurs – Geely reprend le financement de Polestar alors que Volvo abandonne ses participations

L’ancienne branche performance de Volvo, désormais une société distincte, dépend toujours du financement qui provenait jusqu’à présent de Volvo. 

Alors que les ventes de véhicules électriques semblent ralentir chez certains constructeurs, Volvo cherche à réduire ses dépenses et souhaite se débarrasser des actions de Polestar.

Polestar affirme avoir fait d’énormes progrès ; pour une entreprise essentiellement nouvelle, elle propose déjà trois véhicules en vente sur de nombreux marchés mondiaux. 

Selon son PDG, l’entreprise est en passe de devenir rentable en 2025. Même si c’est une excellente nouvelle, elle a besoin de 1,21  milliard d’euros supplémentaires pour y parvenir. Et c’est là que ça devient intéressant.

Polestar est détenue par Geely et Volvo, cette dernière détenant 48 % des actions. Alors que Volvo peine à maîtriser la hausse des coûts, l’entreprise a déjà licencié 1 300 employés, mais elle souhaite se concentrer entièrement sur les véhicules électriques, ce qui signifie qu’elle a besoin de plus d’argent. 

Le plan est simple : se débarrasser d’une partie de sa participation de 48 % dans Polestar et laisser la jeune filiale être encore plus indépendante.

Sans surprise, Geely intervient et son propriétaire milliardaire, Li Shufu, a déjà confirmé qu’il paierait la note. Geely possède 79 % de Volvo et le reste de Polestar, ce qui revient à prendre de l’argent d’une poche et à le remettre dans l’autre.

Le marché a réagi, les actions de Volvo ayant bondi de 30 % après l’annonce. C’est une bonne nouvelle tant pour Volvo que pour Polestar, cette dernière ayant la chance de déployer un peu plus ses ailes. 

Les actions de Polestar ont chuté depuis que la société est devenue publique ; ils ont commencé à 9,76 $ en mai 2021 et se situent maintenant à 1,93 $.

Le marché des véhicules électriques se porte bien, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire. Oui, les constructeurs automobiles traditionnels semblent avoir du mal à remplacer leurs véhicules électriques ; Renault vient de mettre fin à l’introduction en bourse d’Ampère, et VW a fait de même avec l’introduction en bourse de PowerCo. 

GM recommence à fabriquer davantage d’hybrides rechargeables, et Toyota affirme que les véhicules électriques n’auront pas beaucoup d’importance. 

Pendant ce temps, alors que l’Europe tremble face aux importations chinoises, le marché chinois des véhicules électriques croît plus vite que le reste du monde ensemble, et la Tesla Model Y devient la voiture la plus vendue au monde.