Le géant allemand de l’automobile Volkswagen AG canalise son Henry Ford intérieur.
La semaine prochaine, VW exposera ses plans d’investissement de 30 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années.
Cela comprend la construction de six grandes usines de cellules de batterie en Europe.
La volonté de Volkswagen de contrôler l’avenir de l’automobile s’appuie fortement sur le passé. Le géant automobile de 110 milliards d’euros présentera la semaine prochaine son intention d’investir 30 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années dans la construction de six grandes usines de cellules de batterie en Europe.
Le membre du conseil d’administration et chef de la technologie, Thomas Schmall, a déclaré que cela pourrait même impliquer de devenir un actionnaire minier pour garantir l’approvisionnement en matières premières. Henry Ford, qui a investi dans des aciéries et des plantations de caoutchouc il y a un siècle, approuverait.
Les commentaires de Schmall lors de la conférence Reuters Next seront de la musique aux oreilles d’entreprises comme Pilbara Minerals, un mineur de lithium australien de 6 milliards de dollars, ou Glencore, le plus grand producteur de cobalt au monde, à 65 milliards de dollars. Les actionnaires de Volkswagen peuvent également voir la logique dans le détour non conventionnel. Après tout, une usine de batteries lithium-ion sans lithium ne mène nulle part. Et si les prix des métaux passent par le toit ouvrant, ils ont une sorte de protection.
